C'est l'heure de la sortie alpinisme pour le groupe premier de cordée, qui sonne la fin de la saison 2024/2025. Avec Paul, le guide de cette session, nous partons pour le refuge Robert Blanc dans la vallée des Chapieux.

Un lieu que les jeunes ne connaisseint pas bien et qu'il vont donc découvrir. Des marmottes partout en arrivant au parking de ce bout du monde, dominé par l'Aiguille des Glaciers. en cette fin mai / début juin, les skieurs et les alpinistes se partagent les chemins !

en route pour le refuge, nous trouvons un endroit pas si mal pour faire une école de neige malgré la neige qui ramollit très très vite ce samedi (elle n'a d'ailleurs pas regelé dans la nuit) 

Marche sans crampons dans la neige pour poser ses pieds et trouver son équilibre, montée en traversée, descendre en pentes assez raides, on chute, on apprend à s'arreter en glissant sur les fesses et puis en partant la tête en bas et sur le dos, on voit l'encordement et l'arrêt d'une chute ; et puis ça finit par un petit jeu de vitesse par cordée de deux - mettre ses crampons / les enlever / s'encorder / courir dans la neige et faire un petit parcours encordés / se désencorder et si les jeunes courent vite sans s'exploser le cardio, les encadants savent encore gagner en marquant des points sur lesmanip :-) 

La suite de la journée se passe tranquillement au refuge entre temps de repos, de jeux, et de préparations des affaires pour le lendemain. La météo n'est pas prévue vraiment excellente et les conditions de neige seront assez mauvaises avec une absence totale de regel alors nous optons pour aller voir ce qui se passer du côté de l'arête E du Tondu, plus typée "rocher" où nous ne nous enfoncerons pas dans la neige (sauf à la descente sur le glacier) et où nous pourrons voir toutes les manip' de l'assurage en mouvement.

Reveil assez tardif pour une course d'alpi finalement, il fait jour quand nous partons. Nous commencerons par marcher dans la neige en direction du col du Tondu où le passage doit se faire par une dalle rocheuse assez exposée avant d'atteindre l'arête proprement dite. le rocher est mouillé, il faut trouver de l'aisance en "grosses".

une fois sur l'arête c'est au caillou "branlant", il faut faire attention et bien réfléchir à faire une petite longueur, assurer en corde tendue...

Tout cela nous mène dans le brouillard jusqu'au Pain de Sucre du Tondu qui n'est qu'une antécime du sommet. Nous décidons d'aller voir ce qui ce passe au vrai sommet par une arête qui a du style, car elle s'effile, que ce soit dans les parties rocheuses ou de neige encore bien présente. Ambiance garantie, où il faut assurer ses pas et son second, et mettre en pratique dans les zones de neige les gestes appris la veille.

Au sommet c'est la récompense, les nuages se déchirent et laissent apparaitre le bassin de Tré la tête, où le glacier a monstrueusement fondu, mais le Mont Blanc également et toutes les montagnes que nous connaissons si bien (pointe percée...)

Il faut rester vigilent dans la descente de l'arête, ensuite c'est activité plongée et palme tant la neige est molle et humide nous en avons jusqu'aux genoux ! 

Retour de bonne heure au refuge où une bonne pause est bien méritée avant de descendre dans la belle vallée des chapieux.

Bravo à nos jeunes Céline, Solal, Maxime, Ewen, Théo, devenus "premiers de cordée' sur cette belle sortie malgré la météo ! 

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