Compte rendu de sortie : tour de la Bessanese : J 1 : refuge d'Avérole

Le 06.09.2016, par MagaliF, 1 commentaire - Sortie liée : « tour de la Bessanese : J 1 : refuge d'Avérole »


TOUR DE LA BESSANESE

Z’auriez du venir avec nous!! C’était sauvage, le soleil et la bonne humeur ont été de la partie tout au long de ces quatre journées.

MERCREDI, la route est longue, on baille un peu! On pique-nique aux Vincendières avant de monter au refuge d’Avérole ( 2230 m). J’aime bien manger au bord de l’eau, sauf qu’on n’apercevait même pas un coin de la Lombarde!

Petite montée de 400 m, calme mais chaude qui nous fait découvrir de charmants hameaux en pierre.

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  Très bon accueil au refuge:

   Une excellente cuisine et un dortoir

  juste pour nous!

  Michel s’est attelé à une lourde tâche: 

  apprendre à trois gazelles à jouer à la

  belotte!

 

 

JEUDI: Après une bonne nuit, nous attaquons la montée au col Collerin ( 3200 m) le point culminant de notre boucle. La montée, souvent rocailleuse est cool.

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 Elle nous fait traverser quelques névés pas méchants du tout

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et nous offre une belle vue sur la Pointe de Charbonnel et l’Albaron.

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On décide de faire la pose en bas du couloir qui s’ouvre devant nous. Sage décision!!! Il est de même nature que celui de Belledonne II mais équipé d’une main courante.

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Arrivés au pied, une heure plus tard, on pense que les difficultés sont terminées. On a bien gagné le droit de casser une petite graine!

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Mais la suite est une longue traversée de pierres à bascules et elles ne s’en privent pas! Moi non plus, d’ailleurs: Encore une série de bosses et d’égratignures!

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Le torrent roule, chargé de sédiments aux couleurs parfois étranges. Il faut louvoyer, jongler avec les névés pour le traverser aux endroits stratégiques.

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On est contents de trouver un vrai chemin qui nous fait remonter un peu avant de descendre tranquillement sur le refuge Gastaldi ( 2659 m)

 

 

On n’a fait que 1100 m de montée et 700 de descente, mais on a mis quand même un peu de temps: 8 h avec les poses.

Après la rebelotte, on a droit à de majestueuses apparitions cornues et à un magnifique coucher de soleil.

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Un vrai repas italien avec antipasti et plats multiples. On mange de bon appétit!

 VENDREDI: L’étape est courte, y’a pas l’feu au lac!

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Alors, on traine, on multiplie les minutes culturelles de Mimi,

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on s’offre la Punta Fortino ( un 3000) en variante

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et une grande sieste au bord du Lago della Rossa.

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On emprunte tout de même quelques pierriers, mais les pierres, même si elles s’obstinent à basculer, revêtent de jolies couleurs. On longe un chapelet de lacs dont un qui eut pété mais n’est pas décidé ce jour...

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Quand on arrive au refuge Cibrario ( 2616 m), on n’a fait que 700 m de montée! Heureusement qu’on s’est offert la variante!

 Le cadre est bucolique comme l’a été toute la journée, sauf peut-être quand Michel prenait la parole...

 On en profite, on flâne, tout est agréable à regarder.

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Un petit Dix de Der en guise d’apéro, puis la sympathique équipe de bénévoles qui garde le refuge se plie en quatre pour nous servir un repas de qualité.

 SAMEDI: Comme l’étape sera longue, on négocie un p’tit déj’ à 6 heures. Léger!!! Mais c’est l’occasion d’apprendre à beurrer des biscottes avec du beurre dur!

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On prend la route presque à la frontale. Les traversées pour les Cols de Sulè et de l’Autaret sont minérales et ce n’est pas parce qu’on est pressé qu’on ne déconne pas!

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 Ensuite, c’est une longue mais agréable descente le long de la Lombarde.

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                Campanule du Mont-Cenis

 

 

          Derrière nous, Rocciamelonedscn1975-descente-le-long-de-la-lombarde.jpg

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 On retrouve notre point de départ après 850 m de D+, 1650 de D- et une bonne vingtaine de km.

 UN GRAND MERCI à Magali qui nous a courageusement entrainés dans cette aventure et qui a supporté ces grands enfants que nous nous obstinons à rester! Merci à tous les participants: C’est toujours un régal de randonner avec vous!

A bientôt. MaPy